Harcèlement moral
C’est le cas de madame Isabelle Peignon, qui a été embauchée sur le poste de de directrice générale des services de la commune de Prunelli-di-Fiumorbu, alors dirigée par le maire Pierre Siméon de Buochberg, le 1er juillet 2016,.
Pour avoir demandé au maire des instructions complémentaires avant d’instruire une demande de subvention à l’ADEC pour un projet qu’elle estimait cher et dont l’intérêt pour la commune ne lui apparaissait pas évident, elle s’est trouvée en butte à des comportements inadmissibles du maire et de son chargé de mission , monsieur Yuval Eched : pressions, menaces, interdiction d’accéder à de nombreux dossiers concernant la gestion du personnel et les finances , mise au placard à peine déguisée, courriels agressifs et violents et, enfin, le 11 mai 2017, après une violente agression verbale le maire la chasse de la mairie et lui en interdit l’accès.
Madame Peignon dépose alors plainte pour harcèlement moral à la gendarmerie.
Le 19 janvier 2021, le tribunal correctionnel de Bastia condamne Pierre Siméon de Buochberg , dans l’intervalle démissionné d’office pour une autre infraction, à 3 mois de prison ferme.
Pierre Siméon de Buochberg ayant été démis de ses fonctions, le nouveau maire élu depuis le 27 janvier 2019, André Rocchi, malgré un accident de service non reconnu et un déroulement de carrière bloqué, refuse d’accorder à Isabelle Peignon la protection fonctionnelle dont bénéficient de plein droit les victimes d'une infraction à l'occasion de leurs fonctions, malgré des demandes écrites répétées de soutenues, e depuis l’origine, par le syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales.
Seule au monde...
Aujourd’hui, Isabelle Peignon, qui vit seule, sans fortune personnelle et sans liens familiaux sur l’île, après avoir vaincu un cancer diagnostiqué en 2019, continue à faire l’avance des honoraires d’avocat et puise dans les dernières économies mobilisées pour des soins non remboursés qu’elle a dû, malheureusement, différer.
Après les violences morales de l’ancien maire, les menaces de mort révélées par une écoute téléphonique de la police judiciaire, succèdent désormais de nouvelles violences sous le regard d’administrations étrangement silencieuses, au détriment d’un agent public qui n’aura fait que son devoir.
Si nous avons choisi de porter cette affaire à la connaissance du public , c’est afin de montrer à nos concitoyens l’étendue des violences qui s’exercent dans notre société, les comportements inadmissibles de certains élus qui abusent des pouvoirs que les électeurs leur ont confié, et l’impéritie des services de l’État qui couvrent ces comportements de manière indigne.